JUMELAGE PARAS COMMANDOS BELGE A.R.P.C / U.N.P VAR EST SECTION 831 AVEC LE CONCOURS U.N.P SECTION 574
21e régiment d'infanterie de marine
Le régiment d'infanterie de marine (ou RIMa) est une unité de l' armée française issue, par filiation, du de garnison. Avant - : colonel Aubé. Grièvement blessé lors du combat de Neufchâtea...
https://fr.wikipedia.org/wiki/21e_r%C3%A9giment_d%27infanterie_de_marine
LE MUSÉE DES TROUPES DE MARINE
Ouvert en octobre 1981, le Musée des Troupes de Marine est l’un des quinze musées de l’armée de terre. Ses collections invitent à découvrir l’histoire des Troupes de Marine et celle de la France d’outre-mer. C’est également un lieu d’ateliers pédagogiques, conférences, expositions temporaires et salons de peinture.
Musée d’histoire, de sciences et techniques d’art et traditions militaires, mais aussi d’aventures humaines, le musée des Troupes de Marine présente une évocation illustrée aussi bien par des biens muséaux que pour des archives ou des documents iconographiques.
L’histoire de l’Arme qui a donné ses empires coloniaux à la France sert de fil conducteur à l’histoire de la France d’outre-mer. 120 vitrines, 55 uniformes, 100 armes à feu et armes blanches, du sabre de marine 1769 au révolver Lefaucheux 1858 et 250 décorations.
Des peintures permettent de présenter l’intégralité des tenues et uniformes portés par les Marsouins, les Bigors et les tirailleurs du XVIIème siècle aux années trente du XXème siècle.
L’histoire présentée dans le musée s’étend sur près de quatre siècles.
En 1622, Richelieu créa les « cent compagnies de la mer », première troupe d’infanterie de marine.
Dès le XVIIIème siècle on procéda au recrutement de troupes indigènes, d’abord les Cipayes en Indes (1750) puis les Laptots de Gorée au Sénégal (1765).
Le corps royal d’infanterie fut créé en 1769, remplacé en 1772 par le corps royal de la marine. Pour la première fois, le drapeau d’ordonnance portait l’ancre de marine, marque symbolique que les Troupes de Marine ont conservée sur leurs attributs jusqu’à nos jours.
Les souvenirs de l’ancien régime sont rares dans le musée, citons entre-autres le premier pistolet réglementaire de la marine (1779).
L’artillerie de marine participa aux campagnes de l’Empire, en particulier à Lützen (1813), plus ancienne inscription de bataille figurant sur les emblèmes des Troupes de Marine.
Au XXème siècle, n’étant que transportés à bord des bâtiments, les fantassins de marine furent surnommés « Marsouins » par les matelots, en référence aux cétacés qui accompagnent les navires.
Quelques vitrines présentent les combats de la « Division Bleu » qui lutta jusqu’à « la dernière cartouche » dans les Ardennes en 1870, à Bazeilles. Depuis 1986, Fréjus accueil chaque année le rassemblement de la grande famille de l’Arme, le 31 août, jour de la « Fête de Bazeilles ».
L’épopée coloniale de la IIIème république est représentée avec des souvenirs d’Afrique, du Pacifique, d’Indochine.
En 1900, les Troupes de Marine quittèrent la marine et furent rattachées au Ministère de la Guerre (Armée de Terre), sous l’appellation de « Troupes Coloniales »
Parmi les coloniaux célèbres, nous citeront le maréchal Gallieni, omniprésent dans le musée et Fréjusien d’adoption. Le musée conserve l’automobile Koch, dont il se servit à Madagascar de 1900 à 1905.
Six vitrines couvrent la Grande Guerre de 1914 – 1918. L’exposition coloniale et le défilé du 14 juillet 1931 sont évoqués, par des affiches et reconstitution de défilé en miniature.
La seconde guerre mondiale est également représentée, puis les guerres d’Indochine et d’Algérie.
Les troupes coloniales devinrent troupes d’outre-mer en 1958, puis à nouveau troupes de marine en 1961.
Les subdivisions d’arme ou les spécialités disparues ne sont pas oubliées dans le musée : intendance coloniale, service du matériel et des bâtiments, télégraphistes coloniaux, méharistes, aviateurs et le service de santé qui a aussi une place importante.
Une évocation succincte des opérations récentes est également représentée.
Conservatoire du patrimoine des Troupes de Marine, le musée est également un pôle d’activités diverses. Conférences, (salle de 200 places), expositions temporaires.
Créé en 1996, son Centre d’Histoire et d’Études des Troupes d’outre-mer (CHETOM) est classé dépôt d’archives du Ministère de la défense. 12000 livres, 800 cartons d’archives, sont à la disposition des chercheurs et historiens et peuvent être consultés sur place.
https://frejus.fr/decouverte/musee-des-troupes-de-marine/
COORDONNÉES
MUSÉE DES TROUPES DE MARINE
167 Avenue Troupes de Marine, 83600 Fréjus
http://www.aamtdm.net/fr/musee/le-musee
pour consulter le catalogue complet des articles vendus par la boutique. Vous pouvez les acheter sur place ou les commander pour livraison chez vous.
Le catalogue est un fichier pdf ; lorsque vous l'avez ouvert, vous avez la possibilité de zoomer sur les articles qui vous intéressent afin de mieux les visionner.
Les prix affichés n'incluent pas les frais de port qui sont à fixer en fonction du poids du colis.
La commande est à adresser à l'association des amis du musée, soit par courrier postal (Association des Amis du Musée des Troupes de Marine - commande boutique - BP 10 - 83601 FREJUS cedex), soit par courrier électronique (amisdumusee@wanadoo.fr), mettre la mention "commande boutique" en objet). Votre commande doit impérativement indiquer :
- votre nom, votre numéro de téléphone, votre adresse mail et l'adresse postale d'expédition ;
- les articles désirés, leur nombre, leur couleur (si plusieurs couleurs sont disponibles), leur taille (pour les effets d'habillement).
La facture sera envoyée et devra faire l'objet d'un règlement par chèque, à l'ordre de l'A.A.M.T.D.M, avant l'envoi du colis.
http://www.aamtdm.net/images/stories/Boutique/Catalogue%20juill%202019.pdf
LE MONUMENT DE L’ARMÉE NOIRE
Le 13 juillet 1924, pour célébrer le 10e anniversaire du début des combats, Édouard Daladier, ministre des Colonies, à l’initiative de Blaise Diagne, député du Sénégal, du député de Martinique, Lagrosillière et du député de Guadeloupe, Gratien Candace, inaugurait à Reims un monument à la gloire de l’armée noire. Comme son nom l’indique, il rendait hommage à la participation des Africains et des Afro-descendants à la Première guerre mondiale.
Reims avait été au centre des combats de 14-18, mais c’était aussi un lieu symbolique de l’histoire de France puisque les rois y étaient couronnés.
Un monument identique avait été érigé le 3 janvier 1924 à Bamako (Mali).
Ce monument était le seul en France, avec celui à la mémoire du général Dumas, installé en 1913 (et abattu en 1940) à représenter des Africains ou des Afro-descendants.
Si le monument de Bamako existe toujours, celui de Reims a été détruit par les nazis dès septembre 1940.
Un monument abstrait, très différent de l’original, a été remis en place en octobre 1963 en présence de Jacques Foccart.
La maquette du monument original est conservée au musée des troupes de marine de Fréjus.
La municipalité socialiste de Reims a fait installer, le 8 novembre 2013, une copie de la sculpture originale dans le parc de Champagne, mais avec un socle différent.
Le projet avait suscité une polémique et un procédure judiciaire, dont l’issue a été favorable à la mairie.
La nouvelle municipalité UMP de Reims, élue au printemps 2014, n’avait pas inauguré ce nouveau monument.
Un rapport remis au gouvernement par l’écrivain Claude Ribbe en 2014 préconisait une inauguration officielle.
Cette inauguration a été faite le 6 novembre 2018 par le Président Emmanuel Macron et son homologue malien, S.E. M. Ibrahim Boubacar Keita
LA CRYPTE DU MUSEE
La crypte du musée, lieu de recueillement, constitue un passage obligé pour les Marsouins, les Bigors et les amis des Troupes de Marine en visite à Fréjus. Pourquoi ?
La crypte du musée des Troupes de Marine est un lieu d’hommage dédié aux quelque quatre cent mille soldats des Troupes de Marine et des Troupes Coloniales qui sont « morts pour la France » depuis quatre siècles. La présence d’une urne renfermant des reliques du « Marsouin inconnu » de la Division Bleue, prélevées dans l’ossuaire de Bazeilles, et l’atmosphère religieuse qui émane de cette crypte font de cette partie du musée un véritable mémorial.
La crypte est le lieu de la méditation, de la commémoration et du souvenir. Chefs militaires en activité, anciens combattants, ou bien encore jeunes engagés y organisent des cérémonies militaires, sobres et réduites à l’essentiel : dépôts de gerbes, sonnerie aux morts et minute de silence.
La crypte présente autour de l’Ancre d’Or, symbole de l’Arme, quelques emblèmes retirés du service. Sur le mur de marbre sont inscrits tous les noms de bataille attribués depuis deux siècles aux drapeaux et étendards des Troupes Coloniales et Troupes de Marine.
En effet, comme dans la plupart des musées militaires, sont conservées ici les pièces les plus prestigieuses : les emblèmes des unités dissoutes, drapeaux et étendards, qui sont pour les militaires bien plus que de simples carrés de soie brodée.
Cette dimension particulière fait que chacun se sent dépositaire d’un patrimoine immatériel. Le musée devient ainsi un lieu de transmission de valeurs, notamment entre générations. Les anciens combattants y ont déposé leurs souvenirs dans les vitrines. Par ce geste, ils ont confié au musée leurs convictions, leur engagement au sens propre comme au sens figuré, leur idéal de fraternité d’arme et de liberté, ce qui pourrait se résumer par patriotisme, mais aussi valeurs républicaines et démocratiques. Au travers de l’exemple des grands anciens, dont la mémoire est cultivée par la présentation de souvenirs leur ayant appartenu, le musée transmet aux jeunes militaires une part essentielle de cette culture d’arme. Il appartient aux jeunes ensuite, après avoir visité le musée, d’en approfondir la connaissance dans l’exercice quotidien de leur métier. L’activité opérationnelle, la projection outre-mer ou à l’étranger, les difficultés des situations extrêmes leur permettront de faire le lien. Ils puiseront alors, dans les exemples découverts au musée, les forces morales nécessaires pour mener à bien leur mission, premier devoir du soldat.
Fortitude - Le Seconde Guerre mondiale en France
Fortitude est dédié à la mémoire de la Seconde Guerre mondiale en France, à travers la vie civile, politique et militaire.
Statue du Bailli de Suffren
Fils du marquis de Saint-Tropez, Pierre André de Suffren, fut admis dès l'âge de 8 ans comme Chevalier de Minorité de l'Ordre de Malte dont il devint plus tard Bailli.
Après avoir combattu sous les ordres de l'Amiral d'Estaing pendant la guerre d'indépendance des Etats-Unis, il se voit confier le commandement d'une division de cinq vaisseaux destinés aux mers de l'Inde. Dès son arrivée, il combat avec fougue et acharnement les troupes anglaises, et leur livre les batailles de Sadras, Provedien, Negapatam, Trincomalé, Gondelour.
Revenu à Paris en 1784, Suffren est nommé Lieutenant Général des Armées Navales, Chevalier du Saint-Esprit, et se voit attribuer la charge de vice-amiral. Comblé d'honneurs, Suffren meurt à Paris en 1788 alors que le Roi venait de lui confier le commandement d'une flotte en armement à Brest. Coléreux et violent, grand viveur devant l'éternel, jouisseur obèse, il ne délaissa aucun des plaisirs de ce monde et mourut dans un duel l'opposant au duc de Mirepoix.
Tacticien remarquable et combattant intrépide, Suffren reste l'une des plus belles figures de l'histoire maritime, à l'égal de Nelson ou de Ruyter. Il fut du reste surnommé par les anglais "l'amiral Satan".
Pierre-André de Suffren a passé à St-Tropez une grande partie de son enfance, y découvrant la mer et la navigation. Entre ses campagnes militaires, c'est à St-Tropez qu'il venait se reposer.
LA CITADELLE DE SAINT-TROPEZ ET SON MUSÉE
site au panorama exceptionnel dominant Saint-Tropez et sa baie et vous visitez la forteresse du début du XVII siècle ainsi que le musée d'Histoire maritime."
Classée monument historique, sa construction fut entreprise en 1583 par le Maréchal de Villars. Son donjon en est l'élément le plus remarquable. Il fut achevé en 1607.
C'est un massif hexagone, cantonné de 3 tours rondes, entouré par un fossé, auquel on accède par un pont-levis.
Il est couronné par une terrasse et est desservi par une cour centrale. L'ensemble de la citadelle est protégé par un système de douves et de contrescarpes.
A l'origine ses pentes formaient un "glacis" dépourvues de toute végétation d'où l'on pouvait "cannoner" les vaisseaux ennemis s'approchant trop près des murs de la cité.
Les remparts de la citadelle abritent un joli jardin où des paons circulent en toute liberté à l'ombre de pins parasols.
Fière de son riche passé maritime la Ville de Saint-Tropez a aménagé, dans le donjon de la Citadelle, un musée entièrement dédié à son histoire maritime permettant à tous les visiteurs de découvrir le quotidien des hommes et des femmes qui façonnèrent, siècle après siècle, le Saint-Tropez d’aujourd’hui.
UN MUSEE D’HISTOIRE,
UN MUSEE DES HISTOIRES.
Sur un parcours muséal original, le visiteur suivra les marins de la cité sur toutes les mers du monde : depuis le petit cabotage et la pêche le long du littoral provençal, jusqu’aux navigations à bord des grands voiliers de charge au-delà du Cap Horn, en passant par les voyages à la cueillette le long des côtes africaines et indiennes, sans oublier les voyages des paquebots sur la célèbre ligne d’Extrême-Orient.
Le musée de l’histoire maritime est une invitation à partir à la rencontre de figures célèbres de Saint-Tropez comme le Bailli de Suffren, le Général Allard ou Hyppolite Bouchard, héros de l’indépendance de l’Argentine ainsi que des milliers d’anonymes qui servirent l’État à bord des vaisseaux et des cuirassés ou qui affrontèrent les tempêtes à bord des navires marchands.
Le Mémorial Des Guerres D’Indochine
Le choix de Fréjus pour l'édification de la Nécropole Nationale s'explique par la longue tradition unissant cette ville aux troupes servant outre-mer. En 1987, Bernard Desmoulin remporta le concours d'architecte. La pose de la première pierre eut lieu le 19 janvier 1988. Inauguré le 16 février 1993 par le Président de la République François Mitterrand, ce mémorial est celui des guerres d'Indochine car y sont rassemblés les soldats tués sous l'occupation japonaise jusqu'en 1945 et pendant la guerre contre le Vietminh, de 1946 à 1954 (voire 1956).
D'une superficie de près de 23 000 m², le mémorial est situé à l'emplacement de l'ancien camp militaire "général Galliéni", à proximité d'une pagode édifiée en 1917 par des tirailleurs indochinois. À l'entrée du site, sur l'esplanade, se dresse le monument aux morts. Sur la gauche, dans le bâtiment d'accueil, une salle inaugurée en 2010 comprend des panneaux pédagogiques et des bornes interactives. Pénétrant dans l'enceinte, le visiteur découvre ce lieu de mémoire qui comprend un vaste déambulatoire circulaire de 110 mètres de diamètre qui enserre un jardin et dont la partie inférieure abrite des sépultures. Au centre du cercle, une construction rectangulaire regroupe également des sépultures. Les noms de près de 35 000 morts, rendus aux familles ou dont les corps n'ont pas été retrouvés, sont inscrits sur un mur du souvenir. Dans la crypte, les restes de plus 3 000 soldats non identifiés reposent dans un ossuaire.
A VOUS QUI REPOSEZ SANS TOMBE
Ce n'est pas une gloire que d'être prisonnier
Mais non un déshonneur que de l'avoir été,
Surtout quand, sans espoir, on se bat sans pitié,
Et que jusqu'au dernier on se fait massacrer.
Abandonnés de tous et pour tous bien perdus
Sans cartouche et sans pain nous avons combattu
Et c'est à bout de force et notre cœur meurtri
Qu'au détour du ravin nous fûmes tous pris.
Mais alors, que le monde est devenu ingrat !
Après avoir donné la force de vos bras
Pour défendre à jamais la civilisation,
Pour aucun votre mort n'est plus digne d'attention.
Quand on parle de vous, c'est avec précaution
Comme si l'on avait peur de tant de précisions.
La grande vérité, pas toujours bonne à dire,
Ne devrait pourtant pas être dure à écrire.
Ecoutez donc, vous tous, la parole des martyrs,
Et sachez, aujourd'hui, ce qu'ils ont pour mourir
Sans plainte enduré, sans même défaillir,
Fidèles jusqu'à la fin au serment de servir.
Les entrailles dévorées par la dysenterie
Terrassés par la fièvre, peu à peu affaiblis,
Contre la maladie, ils luttaient toujours seuls
La paille servait de drap et aussi de linceul.
Seuls, ils luttaient jusqu'aux derniers instants,
Assistés de personne, pas même d'une maman,
Et, à l'aube d'un matin, nos doigts fermaient leurs yeux,
Et la prière des morts les emmenait aux cieux.
D'oublier, aujourd'hui, l'héroïque sacrifice,
Nous n'avons pas le droit de faire cette injustice :
Nous n'avons pas le droit maintenant enfin libres,
Car Dieu voudrait pour nous un châtiment terrible.
« Et vous qui passerez un jour vers l'inconnu,
Ne marchez pas si vite, mettez vos têtes nues. »
« En pensant à celui qui dort ici dans l'ombre
Sachez que loin là-bas, beaucoup n'ont pas de tombe ! »
ce poème de
Marc BERMOZ, acteur lui-même pris au piège de l'Histoire .
Biographie : Général Marcel Bigeard
Nationalité : Française
Né(e) à : Toul, Meurthe-et-Moselle , le 14/02/1916
Mort(e) à : Toul , le 18/06/2010
Marcel Bigeard est un militaire français qui a la particularité d'avoir été appelé sous les drapeaux comme 2e classe en 1936 et d'avoir terminé sa carrière militaire en 1976 avec le grade de général de corps d'armée.
Il est de plus considéré comme une des personnalités militaires les plus décorées de France. Ancien Résistant, son nom reste associé aux guerres de décolonisation.
Député de Meurthe-et-Moselle de 1978 à 1988, il vit désormais dans sa maison de Toul dans laquelle il écrit des livres sur sa carrière militaire.
le 20 novembre 2012, après 2ans de polémique, le général Marcel BIGEARD trouvait enfin le repos au Mémorial des guerres d'Indochine à Fréjus. En effet, ses cendres ont été placées dans une petite stèle au milieu de ses compagnons d'Indochine. le 20 novembre, est la date anniversaire de l'opération Castor, au cours de laquelle Bigeard sauta en 1953 sur Dien Bien Phu à la tête de son Bataillon.
Le général Marcel BIGEARD commanda de mars 1974 à février 1975 la 4ème région militaire à Bordeaux, 40 000 hommes dont 10 000 paras.
Durant ces 11 mois il rendra visite à de nombreux régiments dont bien sûr le 1° RCP au camp d'Idron.
Il a eu le bonheur d'être avec la 11ème Division Parachutiste, les soldats si chers à son cœur.
En septembre 1975 il est fait grand-croix de la légion d'honneur.
Le Président Valéry Giscard d'Estaing, qui avait appelé Bigeard au gouvernement en janvier 1975, était présent, a-t-il dit, par "reconnaissance" et "fidélité".
"Les vieux soldats ne meurent jamais. Ils s'effacent seulement a l'horizon", a dit l'ancien Président de la République, affirmant que Bigeard est "le dernier soldat emblématique de notre histoire".
HOMMAGE A MARCEL BIGEARD
Poème de Jean-Jacques Panicali
Lorsque, mon général, vous aurez fui la terre
Que vos cendres iront sur ces endroits maudits,
Exilé mais éternelle, votre poussière
Rejoindra vos soldats, les grands et les petits
Vous irez jusque dans les murs des cinq collines
Retrouver vos chevaliers dormant sur ces monts.
Pitons qui firent tant d’orphelins, d’orphelines,
Tant de mères éplorées, tant de moribonds.
Général, vos cendres, sous vos ailes de flamme,
S’étaleront sur vos guerriers, vos paladins.
Et vos preux chevaliers accueilleront votre âme
En claquant leurs talons, saluant de leurs mains.
Un para vous dira : « Tu valais une armée.
Tu étais aussi grand qu’Épaminondas ! »
Un autre : « Tu étais la légende et l’épopée,
Un seigneur, un Roland, un Bayard, un d’Assas ! »
Adieu mon général, mon œil pleure et ruisselle
D’ici j’entends crier les paras votre nom.
Dormez mon général dans la nuit éternelle,
Dormez sur Éliane où gronda le canon.
Adieu mon général, je pense à vous sans cesse,
Puis-je vous dire aussi combien je vous aimais.
Là-haut, si vous voyez ma fille, avec tendresse
Prenez-la dans vos bras ; puis saluez Langlais.
Saluez Botella, ce combattant splendide,
Saluez nos héros où qu’ils soient enterrés ;
Saluez Bréchignac, ce grand chef intrépide,
Et nos purs officiers aux beaux galons dorés.
Nota : ce poème fut écrit en tenant compte de l'éventualité où les cendres du général seraient dispersées au-dessus de Dien Bien Phu
Téléphérique Toulon
Le téléphérique a été construit en 1958 par Heckel mais a été inauguré en juillet 1959.
Incontournable site de visite, les trois mots “Faron”, “téléphérique” et “Toulon” sont indissociables ! montez à bord de ce ludique téléphérique rouge, unique sur le littoral méditerranéen. Accédez au sommet en moins de 6 minutes pour organiser une journée sur la plus célèbre des montagnes toulonnaises.
Le téléphérique toulonnais n'est pas considéré comme un téléphérique urbain dans le sens où il ne dessert pas des quartiers densément peuplés. En effet, malgré le fait que la gare inférieure se situe dans l'urbanisation, la gare supérieure sur le plateau du Faron ne dessert que des lieux touristiques ou des points de vue. Il dessert quelques emplois (restaurant panoramique, musées, zoo du Faron) et dispose, comme beaucoup de remontées mécaniques, d'une fréquence digne d'une ligne de bus à forte capacité (une cabine toutes les 10 minutes), mais c'est finalement un véritable téléphérique de montagne, permettant de gagner le sommet du Faron.
Son sommet a beau culminer à 584 m, le mont Faron n’en reste pas moins citadin et l’accès à la gare de départ du téléphérique est facile, quel que soit votre mode de déplacement.
Le téléphérique mesure 1437 m et a un dénivelé de 378 m. Il possède cinq pylônes et sa portée maximum est 685 m entre les pylônes 4 et 5. La pente maximale est de 45 %. Le débit de l'appareil est de 150 personnes/heure et le temps de montée est de six minutes. Il est équipé de deux cabines qui circulent en va-et-vient.
Mémorial du débarquement de Provence
Pour accéder au site consacré à la mémoire du débarquement de Provence, il faut d'abord prendre la vertigineuse route menant au sommet du Faron, ou le téléphérique, nouvelle génération, qui mènent à l'un des plus beaux panoramas offerts sur la rade de Toulon.
De la terrasse de la Tour Beaumont, édifiée en 1845 et autrefois dédiée à la surveillance de la ville de Toulon, l'horizon s'étend de Porquerolles au bec de la Ciotat, embrassant aussi les monts Caume, du Gros Cerveau, ou du Baou des 4 Ouros.
Le Mémorial du débarquement de Provence qui avait été inauguré par le général de Gaulle, le 15 août 1964, vient d'être complètement rénové et repensé. Ce lieu de mémoire très réussi détaille les opérations qui se sont déroulées sur les côtes de Provence suite au débarquement allié d'août 1944.
Deux parties composent le Mémorial :
La première est consacrée à l'évocation historique. Dans des salles d'expositions, photographies, maquettes, armes et uniformes, rappellent le déroulement du débarquement et ses différents épisodes. Dans une salle audiovisuelle, un diorama animé, de 15 m de développement, représente la côte provençale, d'Anthéor à Marseille, et fait revivre dans leurs grandes lignes toutes les opérations, depuis la nuit du 14 au 15 août 1944 jusqu'à la libération de Marseille. Un film, composé d'images prises lors du débarquement, est projeté sur un écran de cinéma.
La seconde partie concerne davantage le souvenir. Elle permet au visiteur d'évoquer la mémoire de ceux qui, à tous les échelons, ont contribué à la réussite de l'entreprise : chefs de gouvernement, soldats alliés, résistants... Beaucoup d'objets personnels apportent à cette exposition une touche émotionnelle. A l'extérieur des bâtiments se situent un canon antichar, un canon antiaérien, ainsi qu'un tank Sherman amené là à titre symbolique. Sur le muret qui longe la montée vers le mémorial, plusieurs plaques ont été apposées à la mémoire de combattants. Plus loin, vers le fort de la Croix-Faron, une stèle a été élevée en souvenir du commandant de la batterie de la Croix-Faron, tué au combat en mai 1940.
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/memorial-du-debarquement-de-provence-mont-faron
Ce n'est Qu'un Au Revoir
Faut-il nous quitter sans espoir,
Sans espoir de retour,
Faut-il nous quitter sans espoir
De nous revoir un jour
Ce n'est qu'un au-revoir, mes frères
Ce n'est qu'un au-revoir
Oui, nous nous reverrons, mes frères,
Ce n'est qu'un au-revoir
Formons de nos mains qui s'enlacent
Au déclin de ce jour,
Formons de nos mains qui s'enlacent
Une chaîne d'amour.
Ce n'est qu'un au-revoir, mes frères
Ce n'est qu'un au-revoir
Oui, nous nous reverrons, mes frères,
Ce n'est qu'un au-revoir
Unis par cette douce chaîne
Tous, en ce même lieu,
Unis par cette douce chaîne
Ne faisons point d'adieu.
Ce n'est qu'un au-revoir, mes frères
Ce n'est qu'un au-revoir
Oui, nous nous reverrons, mes frères,
Ce n'est qu'un au-revoir
Car Dieu qui nous voit tous ensemble
Et qui va nous bénir,
Car Dieu qui nous voit tous ensemble
Saura nous réunir.
Ce n'est qu'un au-revoir, mes frères
Ce n'est qu'un au-revoir
Oui, nous nous reverrons, mes frères,
Ce n'est qu'un au-revoir
DU ROMANESQUE AUX FAITS
Alexandre Dumas s'empare de la description faite par Voltaire et s'en inspire pour un personnage secondaire dans son livre Le Vicomte de Bragelonne (publié en plusieurs épisodes de 1847 à 1850). Cet ouvrage constitue le dernier volet de la série de romans Les Trois Mousquetaires. La fin du livre se concentre sur l'homme mystérieux au masque de fer.
La version d'Alexandre Dumas présente la théorie sur l'identité du prisonnier qui deviendra la plus populaire : il s'agirait de Philippe, frère jumeau de Louis XIV. Né avant lui, il compromettrait la légitimité du Roi Soleil. Cette hypothèse gagne du terrain au cours du 20e siècle, lorsque plusieurs célèbres films hollywoodiens présentent l'histoire d'un frère jumeau mis sous les barreaux de façon injuste.
Ces dernières années, des candidats plus plausibles ont été énoncés par les historiens, dont Nicolas Fouquet, puissant surintendant des finances. Après avoir été reconnu coupable de trahison et de corruption, il est emprisonné dans la forteresse de Pignerol, lieu où Saint-Mars gardait l'énigmatique prisonnier masqué. Fouquet y est mort en 1680 et rien n'indique qu'il aurait été transféré à la Bastille.
De nombreux autres historiens lui préfèrent un personnage beaucoup plus modeste : Eustache Dauger, arrêté pour un crime inconnu en 1669 et détenu également dans la forteresse de Pignerol. Il aurait été valet auprès de Nicolas Fouquet et aurait eu connaissance d'informations sensibles. Lors de son emprisonnement, Eustache Dauger est transféré dans plusieurs lieux, toujours en compagnie de Saint-Mars.
D'après certains historiens, le masque de fer lui-même serait une exagération : il n'était pas en fer mais en velours noir et était très probablement porté à des moments précis, comme lors de transferts d'une prison à une autre. Peut-être l'aperçu d'un tel homme associé à l'atmosphère tendue en France à l'époque ont causé cet effet boule de neige jusqu'à devenir la légende intrigante que l'on connaît aujourd'hui.
QUELQUES PHOTOS DE 2018 !!!!!!
NOUS ÉTIONS VENUES L'ANNEE D'AVANT !!!!
TOUJOURS DANS LA JOIES ET LA BONNE HUMEUR !!!!